Suite à la publication, le 4 décembre 2013, d’un article portant sur la réaction de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) au rapport 2013 de Transparency International, l’ambassade du Japon à Alger nous a adressé les précisions suivantes.
«Les 11 pays qui exportent des produits vers l’Algérie plus que le Japon se classent tous au-dessous du Japon, à l’exception de l’Allemagne, dans le classement de l’IPC 2013 (…). Il est difficile de comprendre pourquoi le porte-parole de l’AACC cite le Japon, un petit fournisseur de l’Algérie sur un total de 177 pays, le quatrième parmi les pays du G8, classement qui n’est du tout mauvais, comme si l’Algérie faisait commerce avec un pays corrompu (…).»
«Le Japon a déjà signé la Convention des Nations unies contre la corruption en 2003 et cela a été approuvé au sein du Parlement en 2006. Le gouvernement du Japon est en train d’aménager la loi
pour garantir l’exécution de la Convention, et par la suite ratifiera la Convention. Le Japon a d’ailleurs ratifié en 1998 la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption
d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales et a déjà établi les règlementations nécessaires pour lutter contre la corruption (…).»